Les manifestants se sont aspergés de peinture rouge sang devant la Chancellerie. (c) Dernière génération
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Berlin, le 08.03.2024 octobre 14, 15hXNUMX – Aujourd'hui à 14 heures précises, près de 30 FLINTA* [1] se sont rassemblés devant le bureau du Chancelier et se sont allongés en rangées sur le sol. Il y a des panneaux autour d'eux et sur leurs corps, étiquetés avec des faits sur l'injustice de genre et le sort de FLINTA*. Au fur et à mesure que la protestation progresse, des femmes se lèvent progressivement et se versent de la peinture rouge sang sur elles-mêmes.
Le message de la campagne artistique : la politique climatique actuelle tue les femmes. Parce que les conséquences de la catastrophe climatique ne sont pas neutres du point de vue du genre.
Marion Fabien, porte-parole de Last Generation, explique la campagne artistique :
"Nous devons penser à la crise climatique en même temps qu’à la crise de la démocratie, à la montée des partis et groupes d’extrême droite, ainsi qu’à la justice sociale et à l’égalité des sexes. Partout en Europe, on assiste à une montée des mouvements autoritaires et populistes de droite qui remettent en question les acquis en matière de droits humains. De tels mouvements antidémocratiques renforcent les structures de pouvoir patriarcales, boycottent la coopération sociale dans la lutte contre la catastrophe climatique et mettent en danger FLINTA* dans le monde entier. »
Dans d'autres discours, les partisans de la dernière génération parlent de l'injustice et de la souffrance qui façonnent déjà aujourd'hui la vie de nombreux FLINTA*. Il s'agit d'évasion, des conséquences de la catastrophe climatique dans les pays du Sud et du fémicide.
Ce qui devient clair : les conséquences de la catastrophe climatique ne sont pas neutres en matière de genre. Les femmes et d’autres groupes marginalisés sont particulièrement touchés par la catastrophe climatique et ses conséquences.
Selon les chiffres de l'ONU, les femmes et les enfants courent 14 fois plus de risques de mourir dans une catastrophe que les hommes. [2]
Dans le même temps, les femmes sont encore largement sous-représentées dans les processus décisionnels liés au climat, y compris lors de toutes les conférences mondiales sur le climat, sans exception. [3] [4]
Outre le message adressé au gouvernement fédéral : « La politique climatique actuelle tue les femmes », la manifestation d’aujourd’hui véhicule également un appel : changeons cela ensemble ! Défendons la justice – quels que soient les mouvements et les genres !
[1] L'acronyme FLINTA* désigne les femmes, les lesbiennes, les personnes intersexuelles, non binaires, trans et agenres, c'est-à-dire toutes celles qui sont victimes de discrimination patriarcale en raison de leur identité de genre. Le Lexique Queer : Que signifie FLINTA* ? (tagesspiegel.de)
Climat et genre – ONU Femmes Allemagne
Journée du genre à la COP27 : les femmes exigent la justice climatique (riffreporter.de)
Les femmes sont toujours sous-représentées dans la politique climatique de l'ONU (unbonn.org)